Malgré des faibles ventes dans les deux camps, l’OM a été surveillé de très près par la DNCG à l’inverse du PSG, auteur d’un des recrutements les plus spectaculaires de l’histoire. Tout simplement parce que la situation financière est différente.
Après un début de mercato canon, l’OM a davantage patiné sur la fin en échouant à recruter de nouveaux renforts. Amine Harit s’est bien entraîné mais son arrivée reste suspendue à une décision de la DNCG qui doit valider ou non son prêt, ce mercredi. Un blocage dû à l’échec des dirigeants de réaliser au moins une grosse vente en fin de marché. Malgré des offres venues d’Angleterre et une prise de contact également avec Valence, Duje Caleta-Car a refusé de partir. Idem pour Boubacar Kamara, pas emballé par l’offre de Newcastle. Faute de départ, Marseille n’a pas pu recruter davantage.
Une situation qui interroge quelques habitués du Vélodrome au regard du marché du grand rival parisien. Le PSG non plus n’a pas beaucoup vendu (Bakker contre 7 millions d’euros). Mais cela n’a pas empêché le club de Nasser Al-Khelaïfi de signer l’un des plus beaux mercatos de l’histoire avec 60 millions d’euros investis sur Achraf Hakimi et des salaires colossaux accordés aux autres joueurs arrivés libres: Lionel Messi, Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma ou Georginio Wijnaldum.
L’OM était soumis à un encadrement de la DNCG
Mais la situation des deux rivaux est bien différente. L’OM a passé son été en étant scruté de près. La Direction Nationale du Contrôle de Gestion avait en effet annoncé début juillet que l’OM serait soumis à un « encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations ».
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Cela a donc restreint la marge de manœuvre de Pablo Longoria qui a tout de même débuté très fort en bouclant la grande majorité des recrues (Lirola est arrivé plus tard) en juillet. Mais en l’absence de rentrée d’argent (3,5 millions d’indemnités de transfert et des économies sur les gros salaires avec les départ de Thauvin, Germain), l’Espagnol n’a pas pu donner un dernier coup d’accélérateur. Il attend désormais le verdict de la DNCG sur le montage final avec Schalke 04 pour enregistrer l’arrivée de Harit.
En juin dernier, le PSG est, lui, passé sans encombre devant le DNCG en dévoilant un budget très ambitieux sur le marché mais aussi de grosse ventes (entre 180 et 200 millions d’euros). Il a tenu parole pour les arrivées mais se retrouve très loin du compte sur les dépenses. Mais le soutien du Qatar écarte toute menace de la DNCG puisque les règles du gendarme financier du football français donnent la lattitude aux propriétaires des clubs de remettre au pot pour équilibrer l’aspect financier.
Et comme les règles du fair-play financier se sont allégées d’un autre côté, Paris a passé un été plus tranquille que l’OM.
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