La prolongation des pouvoirs d’exception du président tunisien Kaïs Saïed le 24 août dernier est très largement soutenue dans le Sud tunisien, qui a longtemps été un bastion du parti islamo-conservateur Ennahda. Mais la popularité du chef de l’État ne règle pas toutes les inquiétudes économiques. Les départs clandestins vers l’Europe dans l’espoir d’y trouver une vie meilleure se poursuivent.
