Un homme a jeté du bœuf haché farci de poison de rat sur la clôture du voisin

Un homme de l’Oregon est derrière les barreaux accusé de maltraitance animale au premier degré. Ses voisins prient pour que leurs chiens bien-aimés survivent à sa tentative inquiétante de leur faire du mal en jetant des galettes de hamburger farcies au poison dans leur arrière-cour clôturée.

Le 2 août, John Motter était confortablement assis lorsqu’un de ses chiens, Barry, un Poméranien/Shih Tzu a sauté sur le canapé à côté de lui et a commencé à mâcher. Lorsqu’il a sorti la substance non identifiée de la bouche de Barry, il a été horrifié de découvrir qu’il s’agissait de bœuf haché farci de mort-aux-rats.

John et sa femme Shannon ont emmené Barry et leur autre chien Gracie, un Poméranien/Chihuahua chez un vétérinaire d’urgence, craignant que tous deux aient ingéré une partie de la viande empoisonnée. Les deux chiens sont traités pour le poison, un traitement qui ne fonctionne pas toujours. « En gros, ce qui se passe, c’est que le sang arrête de coaguler, alors ils saignent à l’intérieur », a expliqué le couple à KOIN. « C’est une mort horrible. Et c’est une mort longue et douloureuse.

Après avoir trouvé le premier hamburger empoisonné dans la bouche de Barry, John a trouvé une deuxième galette dans l’arrière-cour. Craignant que le voisin ne jette la viande empoisonnée par-dessus la clôture qui sépare leurs cours, il a appelé la police. Un adjoint du shérif du comté de Washington a parcouru la propriété avec le couple, mais aucun autre hamburger n’a été trouvé.

Le lendemain, alors que John installait des caméras de sécurité à l’arrière de sa maison, une autre galette empoisonnée a atterri dans la cour.

Le voisin du couple, Erik Mighells, 57 ans, a été arrêté le 4 août, deux jours seulement après la découverte de la première viande empoisonnée par Barry. Mighells fait face à une accusation de maltraitance animale au premier degré. Il est actuellement détenu dans la prison du comté de Washington.

Pendant ce temps, Barry et Gracie auront besoin de plusieurs visites de suivi avec leur vétérinaire au cours des prochaines semaines avant que les Motters sachent si leurs chiens bien-aimés iront bien.

« Nous n’avons pas d’enfants, alors ce sont nos bébés à fourrure, ce sont nos enfants », a déclaré John.