Hannah Jensen, une artiste anglaise vivant en Nouvelle-Zélande, met en valeur la beauté des animaux sauvages dans des créations à mi-chemin entre peinture et gravure. Sa technique, particulièrement précise, met l’accent sur le danger qui règne autour de la biodiversité.
Ses œuvres respirent la biodiversité néo-zélandaise… et du monde ! Née en Angleterre, Hannah Jensen est devenue une véritable « Kiwi » (surnom des habitants de Nouvelle-Zélande en référence à l’oiseau symbole de l’île, NDLR).
« La nature m’inspire »
La technique de Hannah Jensen est d’une précision sans égale comme ici pour les chevaux de Camargue./©H.Jensen
Et ses gravures de buffles, loups, renards ou encore léopards en attestent. Ses tableaux, d’une extrême précision, semblent orner les oiseaux de véritables plumes ou les mammifères de poils. Mais c’est bien un mélange de couches de peinture acrylique et de sculpture sur bois qui donnent de l’épaisseur et du détail à son travail.
« La nature m’inspire, souligne-t-elle. J’aime créer des animaux et des fleurs, raconter une histoire qui connecte les humains avec la beauté sauvage. Car nous avons irrémédiablement perdu ce lien avec ce qui nous entoure. » Sa mère étant « une grande artiste en poterie », Hannah se souvient qu’elle passait « des heures à créer dans sa chambre quand elle était plus jeune » afin de suivre les pas maternels. « J’ai toujours voulu être une artiste même si je ne pensais même pas cela possible », lâche-t-elle.
« Mettre la lumière » sur la conservation des espèces
Sa technique que beaucoup lui envient, elle l’a perfectionnée avec « les années et les erreurs ». Formée à la gravure à l’Université d’Auckland, c’est la peinture qui lui a permis de lancer son atelier et d’y créer ses œuvres de couleurs. Si elle met l’accent sur le plaisir de peindre, elle met aussi la lumière sur l’inquiétant déclin de la biodiversité auquel nous sommes confrontés.
La faune sauvage est le domaine de prédilection de l’artiste anglaise qui multiplie les messages de préservation./©H.Jensen
Et ce, même si les animaux qu’elle croise le plus souvent en Nouvelle-Zélande sont « les moutons et les vaches ». « Je les adore », sourit-elle avant d’ajouter : « En Nouvelle-Zélande, nous sommes entourés de biodiversité marine, souligne-t-elle. L’océan est à la fois si impressionnant et si fragile. J’ai notamment une affection particulière pour les dauphins qui nous entourent. Il faut les protéger. J’espère que mon art contribue, à son humble niveau, à mettre la lumière sur la nécessité de leur conservation. »
Son prochain projet – « un rhinocéros » – va prendre beaucoup de temps. Comme pour chacune de ses œuvres, Hannah « doit s’armer de patience » afin d’apporter « le maximum de joie aux gens. » 30millionsdamis.fr met régulièrement en avant les oeuvres artistiques mettant l’accent sur le combat en faveur de la protection animale comme les incroyables illusions du street-artiste mexicain Carlos Alberto.
Trois zèbres aussi vrais que nature./©H.Jensen
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