La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé mardi après avoir ouvert en baisse alors que l’inflation aux Etats-Unis en juin a fortement augmenté pour atteindre son plus haut niveau depuis 2008 et après des records la veille.
A 14H15 GMT, le Dow Jones lâchait 0,15%, le Nasdaq progressait de 0,10%, et le S&P 500 était stable (+0,07%).
Lundi, les trois indices de Wall Street avaient établi de nouveaux records, alléchés par la perspective de résultats d’entreprises exceptionnels. Le Dow Jones avait terminé à 34.996,18 points, en hausse de 0,36%, le Nasdaq, à forte coloration technologique, avait grappillé 0,21% à 14.733,23 points et l’indice élargi S&P 500 0,35% à 4.384,63 points.
Les prix à la consommation ont grimpé en juin de 0,9% sur le mois et de 5,4% sur un an aux Etats-Unis, un sommet qui n’avait pas été atteint en presque 13 ans. Les analystes ont été surpris qui s’attendaient à ce que l’indice des prix CPI marque le pas à 0,5% contre 0,6% en mai.
« La hausse des prix a accéléré de façon surprise (…) et le dollar gagne du terrain », soulignaient les analystes de Schwab alors que le billet vert avançait de 0,47% sur l’euro à 1,1805 dollar pour un euro.
Pour Patrick O’Hare de Briefing.com, cette accélération des prix pourrait toutefois représenter « un pic » et devrait redescendre comme le pense la Banque centrale américaine (Fed) qui prévoit que l’indice PCE d’inflation sur un an va retomber autour de 2,1% en 2022.
La réaction de Wall Street était modérée par l’ouverture de la saison des résultats, qui promet, avec la reprise, d’être une des meilleures depuis 25 ans.
Le géant des boissons et des en-cas PepsiCo grimpait de 2,51% après avoir annoncé une révision à la hausse de ses prévisions de chiffre d’affaires et de bénéfices sur l’année, à la faveur d’une accalmie sur le front du Covid-19 ayant permis une reprise de la demande des consommateurs.
Les banques JPMorgan Chase (-1,60%) et Goldman Sachs (-1,50%) étaient en baisse bien qu’ayant dépassé les attentes des analystes. La première a pu diminuer les réserves mises de côté depuis la pandémie ce qui a dopé son bénéfice net au 2e trimestre. La seconde a bénéficié d’une forte activité de ses banquiers d’affaires, sollicités pour de nombreuses opérations de fusions-acquisitions et d’entrées en Bourse.
Boeing perdait plus de 3% alors que l’avionneur a annoncé qu’il allait réduire sa production de long-courriers 787 dans le sillage de vices de fabrication découverts en septembre dernier sur une portion du fuselage du nez des appareils.
Le fabricant de vaccins anti-Covid Johnson and Johnson lâchait 0,27%. L’agence américaine du médicament a mis en garde contre un risque accru de développer le syndrome de Guillain-Barré, une rare atteinte neurologique, associé avec le vaccin de la compagnie.
Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans, étaient en léger repli à 1,34% contre 1,36% la veille.
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