Premier jour de repos pour les coureurs du Tour de France, ce lundi. Après des débuts dantesques, le peloton pourra étudier le programme des deux prochaines semaines, avec les Pyrénées dans le viseur.
Après une première semaine dingue, qui a vu Tadej Pogacar assomer la course dès la première étape alpestre et Mathieu van der Poel se parer de jaune en hommage à son grand-père Raymond Poulidor, le Tour de France se met en pause pour une journée, ce lundi. L’occasion d’étudier le programme qui attend le peloton pour les 12 étapes à venir avec, au menu, une double ration de Ventoux et un volet pyrénéen gratiné.
Cavendish pourra briller
Au lendemain d’un repos alpestre bien mérité, après une 9e étape vers Tignes dantesque, les sprinteurs auront à coeur de briller. La 10e étape, vers Valence, est l’une de leurs chances les plus sûres : lors des deux derniers passages du peloton dans la préfecture drômoise, la victoire s’était jouée au sprint massif. Alors que la concurrence s’est amoindrie, à la suite de l’arrivée hors délais d’Arnaud Démare et Bryan Coquard, Mark Cavendish voudra aller chercher une 33e victoire sur le Tour, pour se rapprocher d’Eddy Merckx et ses 34 bouquets.
S’il réalise un carton plein, le Britannique pourrait même dépasser son illustre aîné. Il devrait en effet y avoir trois autres occasions pour les sprinteurs de lever les bras d’ici la fin du Tour, s’ils ne laissent aucune miette aux baroudeurs : lors de la 12e étape vers Nîmes, de la 13e vers Carcassonne et, inévitablement, de la 21e, celle de l’arrivée finale sur les Champs-Élysées.
Le Ventoux et le Tourmalet pour les grimpeurs
Cochée depuis le départ du Tour comme l’étape « frisson » de cette Grande Boucle, la 11e étape (7 juillet) est particulièrement attendue par les spectateurs. Arrivant à Malaucène, elle fera passer à deux reprises le peloton par le Mont Ventoux, par deux versants différents. Si Tadej Pogacar ne devrait pas être menacé pour la victoire finale, sauf immense défaillance, les favoris devraient quand même s’y expliquer.
David Gaudu et consorts ne devront toutefois pas se dépouiller tout de suite : un long volet pyrénéen les attend ensuite, avec trois étapes de haute montagne. La première, vers Andorre-la-vieille (15e), devrait leur ouvrir l’appétit avant les deux programmes les plus attendus du tour : l’arrivée au sommet du col du Portet (17e) avec un passage par Peyresourde, puis celle à Luz Ardiden (18e), avec l’escalade au préalable du col du Tourmalet, soit deux hors-catégorie dans la même journée.
Le contre-la-montre comme juge de paix
Plusieurs étapes intermédiaires, a priori destinées aux baroudeurs, pourraient permettre à des échappés, et pourquoi pas à des Français, de glaner un succès de prestige. Les adeptes de chevauchées au long cours, comme Thomas De Gendt, doivent avoir dans un coin de leur tête la jolie étape entre Carcassonne et Quillan (14e), avec cinq petits sommets, et celle allant vers Saint-Gaudens (16e), qui s’apparente à de la moyenne montagne, et pourrait convenir à Julian Alaphilippe.
Enfin, un juge de paix viendra définitivement entériner le classement final : le contre-la montre entre Libourne et Saint-Émilion (20e), le 17 juillet, à la veille de la grande arrivée à Paris. S’il avait, avant le départ, « vocation à décider de l’attribution définitive du maillot jaune », dixit les organisateurs du Tour, il y a de bonnes chances que la victoire soit décidée avant l’arrivée en Gironde. Mais le podium, qui semble plus accessible que jamais, pourrait bien s’y retrouver chamboulé.
L’article ce qui attend les coureurs sur les deux dernières semaines est apparu en premier sur zimo news.