Milwaukee s’est imposé face à Atlanta (118-107) lors du match 6 des finales de conférence Est. Toujours privés de Giannis Antetokounmpo, blessés, les Bucks se qualifient pour les finales NBA et y défieront les Suns de Phoenix pour le titre.
Les Milwaukee Bucks se sont qualifiés pour les finales NBA, après leur victoire (118-107) chez les Atlanta Hawks dans la nuit de samedi à dimanche lors du match 6 des finales de la conférence Est.
La franchise du Wisconsin, dont l’unique titre NBA date de 1971, jouera la troisième finale de son histoire face aux Phoenix Suns, qui tenteront eux de décrocher leur premier titre dans la Ligue nord-américaine de basket-ball.
Sans leur meilleur joueur (MVP en 2019 et en 2020) Giannis Antetokounmpo, toujours blessé au genou gauche, les Bucks ont dominé les Hawks de Trae Young, de retour de blessure, mais qui s’est montré peu en réussite (14 points, 0/6 à 3 points).
Les Bucks n’ont pas réussi à creuser l’écart avant le troisième quart-temps, autant en raison de leurs imprécisions offensives en première mi-temps (6 ballons perdus par Khris Middleton, 5 par Jrue Holiday) que de la qualité moyenne de l’attaque d’Atlanta.
Holiday: « Notre rêve à tous »
Mais la victoire permet aux Bucks d’atteindre une finale que la franchise n’avait plus jouée depuis 1974, avec à l’époque en vedette les Hall of Famers Kareem Abdul-Jabbar et Oscar Robertson.
« Ces joueurs ont beaucoup travaillé, ils méritent leur place en finale. On a encore du travail », a déclaré l’entraîneur des Bucks Mike Budenholzer, qui a coaché les Hawks de 2013 à 2018.
« Quand on était petits, c’était notre rêve à tous d’être ici. Le fait d’aller en finale est vraiment incroyable », a réagi Jrue Holiday qui, avec Khris Middleton, a porté les Bucks, en l’absence de la superstar Giannis Antetokounmpo.
Antetokounmpo de retour pour les finales?
La grande question concerne d’ailleurs le retour de blessure du meilleur joueur de la saison régulière (MPV) en 2019 et en 2020: toujours officiellement incertain pour la finale qui débute mardi, certains médias assurent que le « Greek Freak » serait apte à jouer au moins quelques matchs de la série, son genou gauche n’ayant pas subi de « dommages structurels » lors de sa chute au match 4 de la série face à Atlanta.
Sans ou avec Giannis, les Bucks affronteront en tout cas Phoenix, qui n’avait plus atteint la finale depuis 1993. A l’époque, les Suns de Charles Barkley s’étaient inclinés face aux Chicago Bulls de Michael Jordan.
Un superbe défi face au duo Paul-Booker
Aujourd’hui, les Suns sont emmenés par leur meneur vedette Chris Paul, qui atteint une finale pour la première fois de sa carrière, longue de 16 saisons. Nombreux étaient ceux qui pensaient que le meneur, 11 fois All-Star, n’était plus en mesure, à 36 ans, de mener une course au titre. Mais le vétéran a produit une moyenne de 16,4 points et 8,9 passes par match pour les Suns, après être arrivé en provenance d’Oklahoma City en novembre dernier.
« J’ai voulu faire partie de cette équipe pendant toute ma carrière », a déclaré Chris Paul, qui écrit « Can’t give up now » (« Impossible d’abandonner maintenant ») sur ses chaussures avant chaque match.
« C’est comme un contes de fées, je vais quelque part où je ne suis jamais allé », a déclaré Devin Booker, l’autre star des Suns. « Il a fallu beaucoup de temps pour arriver à ce moment. C’est bien ici, mais nous avons encore du travail. »
L’entraîneur des Suns, Monty Williams, qui dit apprécier « l’intrépidité » et l’instinct de tueur de Booker, apprécie de voir Paul et les autres se délecter de ce moment.
« Je suis heureux de voir nos joueurs profiter de ce moment », a déclaré Williams. « Je sais à quel point (Paul) veut gagner. » Rendez-vous mardi.
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