GFG Alliance, maison mère de Liberty Steel, évoquait toujours deux acheteurs potentiels, Saarstahl mais aussi ArcelorMittal, pour les sites du groupe à Hayange et Ascoval, dans une réaction à l’annonce d’un accord de cession de principe avec le sidérurgiste allemand.
« Liberty Steel Group a présenté au tribunal commercial plusieurs options pour assurer l’avenir de Liberty Steel France (LSF), qui inclut Liberty Ascoval et Liberty Rail Hayange », explique un porte-parole de GFG dans une déclaration reçue par l’AFP tard jeudi soir.
Le ministère français de l’Economie et des Finances a annoncé jeudi qu’un « accord de principe » avait été trouvé pour la reprise par le groupe sidérurgique allemand Saarstahl des sites d’Ascoval et d’Hayange.
En mai, Liberty Steel, propriétaire depuis moins d’un an de l’aciérie Ascoval située à Saint-Saulve (Nord de la France) et de l’usine de rails d’Hayange (Moselle, est de la France), avait annoncé chercher d’éventuels repreneurs, suite aux difficultés financières rencontrées par le magnat britannique Sanjeev Gupta et sa holding familiale GFG Alliance.
Le groupe cherche désespérément des fonds depuis la faillite en mars de la société financière Greensill Capital, qui était son principal créditeur.
Les sites d’Ascoval et Hayange « font face à une réduction importante d’apport en capitaux depuis la chute de Greensill Capital et nous avons travaillé dur ces derniers mois pour sécuriser de nouveaux financements et explorer des options de ventes », poursuit le communiqué de GFG.
« Même si nous sommes favorables au fait de garder LSF dans le groupe, nous avons aussi identifié deux acheteurs crédibles, ArcelorMittal et Saarstahl, qui seront en mesure de bâtir sur nos ambitions pour ces activités », note GFG dans sa déclaration, semblant ainsi tempérer les propos de Bercy.
« Les principales parties prenantes de LSF vont à présent décider de la meilleure manière d’assurer que les employés de ces usines, leurs clients et autres peuvent avoir confiance dans un avenir durable » ces sites, conclut GFG.
De son côté, ArcelorMittal, interrogé par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire.
Avec 270 salariés, Ascoval produit des blooms (« barres » d’acier) pour Hayange (430 salariés), qui fabrique des rails en acier pour des clients européens, notamment SNCF Réseau et la RATP.
Il y a une semaine, l’intersyndicale avait appelé le gouvernement à valider le projet du groupe allemand Saarstahl plutôt que celui d’ArcelorMittal.
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