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Le Texas a exécuté un condamné à mort ayant bénéficié d’un sursis lié à la pandémie

L’Etat américain du Texas a exécuté, mercredi 30 juin, un homme condamné pour un triple meurtre particulièrement violent, qui avait été le premier à obtenir un répit en raison de la pandémie due au Covid-19. John Hummel, un homme de 45 ans, a reçu une injection létale dans le pénitencier de Huntsville et sa mort a été prononcée à 18 h 49 locales.

En 2009, il a poignardé sa femme enceinte et son beau-père, puis battu à mort sa fille de cinq ans avec une batte de base-ball, avant de mettre le feu à leur domicile, à Fort Worth, dans le sud des Etats-Unis. Selon les procureurs, il souhaitait refaire sa vie avec une autre femme.

Il aurait dû être exécuté le 17 mars 2020, mais une cour d’appel avait repoussé l’échéance in extremis « eu égard à la crise sanitaire ». Les juges avaient souligné qu’une exécution nécessitait d’« énormes ressources », à savoir des dizaines de gardiens de prison, d’avocats, de témoins, etc. susceptibles de propager le Covid-19. Dans la foulée, toutes les exécutions avaient été suspendues pendant des mois dans le reste du pays.

L’exception texane

Le Texas, Etat américain qui applique le plus la peine capitale, avait repris les exécutions le 19 mai pour exécuter Quintin Jones, un Afro-Américain qui avait tué sa grand-mère.

Depuis le début de l’année, à l’exception du Texas, seul le gouvernement fédéral a procédé à trois exécutions, juste avant le départ du président républicain Donald Trump.

Le Monde avec AFP

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