Grâce au Windows Subsystem for Android, il sera possible d’exécuter des applications Android sur Windows 11 et ce à la manière d’applications Windows natives pour les interactions avec des éléments du système d’exploitation.
Pour un sous-système Windows pour Android, Microsoft s’appuiera sur un framework Android au-dessus de la couche de compatibilité Windows Subsystem for Linux faisant appel à la virtualisation Hyper-V et un noyau Linux complet.
Aussi bien pour des processeurs Intel que AMD sur PC, une technologie Intel Bridge permettra de traduire les applications Android compilées pour ARM en instructions x86. Elle ne sera pas nécessaire pour Windows 11 sur ARM.
Le sideloading n’est pas proscrit
Pour la distribution des applications Android, Microsoft n’utilisera pas l’écosystème Google Play et tirera parti d’un partenariat avec Amazon pour l’intégration de l’Amazon Appstore dans le Microsoft Store. L’impasse sera faite sur les Google Play Services.
Malgré ce partenariat avec Amazon, Miguel de Icaza – notamment connu pour les projets GNOME, Mono et Xamarin – qui est ingénieur chez Microsoft depuis 2016 a confirmé sur Twitter qu’il sera possible d’installer des fichiers APK (Android Package) sur Windows 11.
Autrement dit, le sideloading (et en l’occurrence en dehors de l’Amazon Appstore) sera autorisé. De quoi envisager bien plus d’applications Android qu’en étant cantonné au seul Amazon Appstore. À voir si les performances d’exécution (hormis matériel ARM) seront à la hauteur.
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