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Lappartient, président de l’UCI, répond aux critiques après les chutes

David Lappartient a réagi aux nombreuses critiques survenues après toutes les chutes lors de la 3e étape du Tour de France. Pour le président de l’UCI, le parcours ne doit pas être incriminé.

Le tracé de la troisième étape du Tour de France, pendant laquelle de nombreuses chutes ont eu lieu, est dans l’oeil du cyclone. Ce lundi, de nombreux acteurs du peloton sont montés au créneau après les déboires vécus par Primoz Roglic, Arnaud Démare, Caleb Ewan ou encore Geraint Thomas.

Interrogé par RMC Sport à l’issue de l’étape, David Lappartient, le président de l’UCI, a tenu à défendre le parcours déssiné par les organisateurs. « J’ai fait toute la fin de course dans la voiture de Christian Prudhomme (le directeur de la course, ndlr), la largeur de la route était constante, tous les îlots sans exception avaient été gommés. Une arrivée technique, ça fait aussi partie du jeu. Toutes les chutes qui ont eu lieu sont des coureurs qui chutent seuls. Il ne me semble pas que ce soit à cause du parcours », a-t-il plaidé. 

Lappartient : « Si on ne peut plus faire d’arrivées techniques, on va faire des arrivées uniquement au milieu du désert »

« Il y a beaucoup de stress pour les coureurs, c’est compliqué », a continué le patron du cyclisme international. « Là, on est dans la première arrivée au sprint, les coureurs qui jouent le général veulent être devant pour éviter les cassures, les coureurs qui jouent le sprint veulent être devant pour gagner l’étape… Tout le monde ne peut pas être devant. Donc ça frotte un petit peu mais ce n’est pas le parcours qui doit être forcément incriminé. (…) Si on ne peut plus faire d’arrivées techniques, on va faire des arrivées uniquement au milieu du désert. »

A l’arrivée, Marc Madiot, avec son franc-parler qui le caractérise, s’était lâché sur cette étape dantesque. « Au-delà de mes coureurs, je suis père de famille, a-t-il lancé au micro de France Télévisions. Il y a beaucoup de familles qui regardent le Tour de France. Et moi ce soir, je n’ai pas envie que mon gamin soit coureur cycliste professionnel. Il faut qu’on trouve des solutions. On ne peut plus continuer comme ça, ce n’est plus du vélo. Il faut qu’on change. Peut-être qu’il faut faire plein de choses parce que si on ne le fait pas, on va avoir des morts. Ce n’est pas digne de notre sport. Ce n’est pas que la faute des organisateurs, c’est la faute de tout le monde, des organisateurs, des équipes, des coureurs et surtout des instances internationales. »

Si l’arrivée a causé la lourde chute de Caleb Ewan, contraint à l’abandon, Michael Schär pointait plutôt les 10 dix derniers km dans leur globalité. « C’est un peu l’horreur, honnêtement. On n’est pas contents, c’était difficile avec les chutes. L’arrivée n’était pas le grand problème. Mais les dix derniers kilomètres, en descente, trop étroits, c’est pas les standards du Tour de France. Normalement, on a des plus grandes routes », a clamé celui qui a été l’élu combatif du jour.

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