Il retrouve son chat volé… en vente sur Facebook !

A Tourcoing, dans le Nord, un maître désemparé de ne plus voir son chat Bengal chez lui a eu le (bon) réflexe de vérifier sur le web s’il en trouvait trace. Bien lui en a pris : son animal avait été volé et était… à la vente sur la Marketplace de Facebook ! La Fondation 30 Millions d’Amis se mobilise pour obtenir l’interdiction de la vente des animaux de compagnie sur Internet.

Pris la main dans le sac ! Alors qu’il s’était inquiété de la disparition de son chat, de race Bengal, un homme a retrouvé l’animal volé en vente sur le Marketplace de Facebook, selon une information de La Voix du Nord.

La BAC débarque

Le maître, habitant Tourcoing (Nord), se serait alors fait passer pour un client intéressé et se serait rendu au rendez-vous fixé par le vendeur en compagnie d’une patrouille de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) d’après 20minutes.fr. Le voleur présumé aurait été interpellé par les officiers avant d’être placé en garde à vue (9/6/2021).

Un fait divers qui relance la polémique sur la vente d’animaux en ligne. Récemment, un chiot Beagle avait été battu à mort par son détenteur – qui s’était procuré l’animal sur Le Bon Coin – pour la simple raison qu’il avait « mâchouillé la batterie de sa cigarette électronique » (6/5/2021). La Fondation 30 Millions d’Amis se bat depuis de nombreuses années pour l’interdiction de la vente des animaux de compagnie online.

« Un être vivant et sensible n’est pas une marchandise ! »

« Il n’est pas concevable qu’un animal, être vivant et sensible, soit considéré comme une marchandise, rappelle Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. Ces affaires donnent sens à notre demande d’interdire purement et simplement la vente par petites annonces. » 

Plus de 6 Français sur 10 (64 %, +5 points par rapport 2020) seraient en faveur d’une telle mesure (Baromètre Fondation 30 Millions d’Amis-IFOP 2021). Voté en première lecture, l’amendement de la PPL Animaux limitant la vente en ligne aux « éleveurs » ne changerait toutefois pas grand-chose en pratique, puisqu’est « considéré comme éleveur, toute personne vendant au moins un chien ou un chat issu d’une femelle reproductrice lui appartenant ».