Le Congrès espagnol va approuver cette semaine une proposition de loi afin d’encadrer la garde des animaux de compagnie en cas de divorce. Un début de reconnaissance des animaux en tant qu’êtres vivants doués de sensibilité.
« Je te quitte, mais je garde le chien »
Alors que jusqu’à aujourd’hui, les animaux domestiques espagnols étaient considérés comme une propriété à se partager, Podemos, le parti radical de gauche et le parti socialiste ont soumis cette semaine une proposition de loi visant à régler les conflits de garde d’animaux en cas de séparation.
En effet, ces conflits sont de plus en plus fréquents et entraînent parfois de longues procédures judiciaires.
Le texte prévoit « les critères sur lesquels les tribunaux doivent se fonder pour décider à qui confier la garde de l’animal, compte tenu de son bien-être ».
Seront concernés : les chiens, les chats, les oiseaux et même les poissons. Le mode de garde sera déterminé en fonction du bien-être de l’animal. Il pourra s’agir d’une garde alternée ou d’un droit de visite, le bien-être de l’animal et des membres de la famille étant la priorité.
Les décisions pour la garde des animaux sont généralement étroitement liées à celles des enfants, très attachés à l’animal.
Des animaux doués de sensibilité bientôt reconnus
Cette proposition de loi n’a pas été faite au hasard. Elle pose les bases d’une future reconnaissance des animaux en tant qu’êtres vivants doués de sensibilité et permettra de qualifier l’abandon ou la maltraitance comme un délit.
Une avancée qui permettra à l’Espagne de rejoindre la France, l’Allemagne, la Suisse et le Portugal, pays qui ont déjà reconnu les animaux comme des êtres doués de sensibilité.
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