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Des affrontements tribaux ont fait au moins 19 morts ces derniers jours dans le centre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont sept personnes tuées par une grenade, ont annoncé, lundi 12 avril, les autorités.
Ce conflit portait sur des questions de propriété foncière dans la province des Hautes-Terres orientales, près de Kainantu. Selon le commandant de la police provinciale, Michael Welly, deux clans se trouvaient dans cette localité jeudi pour y signer un accord afin de régler leur contentieux, quand une bagarre entre deux femmes a dégénéré en un affrontement qui a fait 12 morts. Sept autres personnes ont été tuées dans l’explosion d’une grenade le lendemain, avant que des maisons soient incendiées en représailles, selon le journal Post Courier.
Des armes automatiques en grand nombre
M. Welly a rapporté que les tribus avaient arrêté de se battre avec le déploiement de forces de police venant d’autres provinces. « Nous espérons qu’ils déposeront les armes, mais cela pourrait prendre du temps », a-t-il précisé. La circulation illégale d’armes à feu dans le pays est un défi, a reconnu le chef de la police papouasienne, David Manning. « La première chose que nous avons faite est de rétablir l’ordre pour éviter davantage d’actions criminelles à Kainantu », a-t-il confié.
Les violences tribales sont un fléau dans le centre du pays, qui a été aggravé par une circulation toujours plus importante des armes automatiques. A l’été 2019, au moins 24 personnes, dont des enfants et des femmes enceintes, avaient péri dans un accès de violences sur trois jours dans la province de Hela, région escarpée de l’ouest du pays. Des tribus rivales se disputaient apparemment le contrôle de l’or enfoui dans ces terres riches en matières premières.
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