Le championnat du monde 2021 de formule 1 repart ce week-end avec le Grand Prix du Bahreïn. Outre le renouvellement de la grille de pilotes, le plafonnement du budget des écuries pourrait redistribuer les cartes.
La Formule 1 donne le top départ de la saison 2021, ce week-end lors du Grand Prix de Bahreïn. Et plusieurs choses ont changé depuis la fin d’une saison 2020 bouleversée par le coronavirus. Cela ne concerne pas seulement les nombreuses rotations au sein des écuries (8 monoplaces sur 20 ont changé de pilotes).
Le sport automobile a décidé de réguler son business model très… dérégulé à travers un championnat mondialisé dominé par des marques propriétaires de leurs propres écuries. Après avoir limité les pertes face à la crise du Covid (une baisse de 20% des revenus, soit 3 milliards d’euros) en parvenant à organiser 17 courses l’année dernière et grâce à son modèle économique dérégulé, le paddock vit une révolution.
Pour la première fois, les équipes doivent respecter un plafond budgétaire. Voté en 2019 avant d’être amendé en 2020, , celui-ci contraint chaque écurie à ne pas dépenser plus de 145 millions de dollars par an (133 millions d’euros, hors salaires des pilotes, des trois plus grands dirigeants et frais de marketing).
Une sorte de virage égalitaire permettant de relancer le suspense dans la course au titre. Une épine dans la chaussure de Lewis Hamilton? Le Britannique se met en quête d’un huitième titre de champion du monde, qui en ferait le recordman absolu de couronnes dans la discipline devant Michael Schumacher. Le nouveau plafond pourrait faire les affaires de la concurrence et de l’écurie Red Bull, la plus fervente opposante de l’ogre Mercedes.
« En plafonnant les dépenses et les budgets, on fait en sorte que toute les écuries se valent et que nous n’ayons pas des écarts faramineux de budget avec plus de 450 millions d’euros pour les grosses écuries et 75 pour les plus petites, explique Pierre Rondeau, économiste du Sport sur BFM Business. C’est fait dans le but d’intensifier le suspense, le challenge, l’intérêt pour le téléspectateur et donc à terme les performances économiques. »
Toutes les écuries ne présenteront pas pour autant un budget identique puisque certaines d’entre elles n’atteindront pas le seuil maximal. Mais les écarts seront réduits en attendant une nouvelle baisse du plafond des dépenses pour 2022 (135 millions de dollars, soit 124 millions d’euros). Les premiers effets de cette mesure seront scrutés dès vendredi avec la première séance d’essais libres programmée à 12h30.
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