Le président élu du Niger, Mohamed Bazoum, a accordé un entretien exclusif à France 24 et RFI depuis Niamey, alors qu’il prendra ses fonctions le 2 avril. Concernant les violences survenues après l’annonce de sa victoire, il s’agit selon lui d’une agitation “artificielle” et momentanée. Il se montre surtout inquiet du risque de conflit intercommunautaire, alors que le groupe État islamique dans le Grand Sahara multiplie les attaques contre des civils, mais précise que sa présidence “assumera ce défi”. Enfin, Mohamed Bazoum estime qu’un retrait “partiel” des forces françaises du Niger ne modifierait pas le rapport de force “sur le terrain”.