L’indice Dow Jones tentait de repartir de l’avant à la Bourse de New York mercredi mais le Nasdaq restait à la traîne après les pertes de la veille suscitées par les inquiétudes sur les nouvelles vagues de contaminations dans le monde.
A 14H00 GMT, le Dow Jones gagnait 0,64%. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, qui avait démarré dans le vert, perdait 0,28%. Le S&P 500 avançait de 0,31%.
Mardi, face aux craintes pour la reprise mondiale avec les nouveaux confinements en Europe, le Dow Jones avait perdu 0,94% à 32.423,15 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, avait lâché 1,12% à 13.227,70 points. Le S&P 500 avait abandonné 0,76% à 3.910,52 points.
« La séance de mardi n’était peut-être simplement qu’une pause temporaire », a commenté Patrick O’Hare de Briefing.com. « Ce moment de faiblesse intervient après 12 mois –à un ou deux mois près– de dynamisme solide observé dans tous les secteurs du marché », a souligné l’analyste.
« Après les violents vents contraires liés au coronavirus, il semble que ce sera une journée plus calme où les actions cherchent à regagner du terrain », a commenté JJ Kinahan de TD Ameritrade.
Les investisseurs attendaient peu après l’ouverture le deuxième jour d’audition devant une Commission du Sénat du président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell et de la secrétaire au Trésor, Janet Yellen.
Le patron de la Fed a réitéré mardi que la politique monétaire accommodante continuerait afin de soutenir l’économie même si la reprise se montrait plus rapide que prévu.
Intel comptait pour beaucoup dans l’élan du Dow Jones.
Le géant des semi-conducteurs a annoncé qu’il allait construire deux usines de puces électroniques aux Etats-Unis pour un investissement de 20 milliards de dollars. L’action grimpait de 3%, tirant celles d’autres fabricants d’équipements pour la fabrication de puces comme Applied Materials qui prenait presque 6%.
« Le point lumineux vient d’Intel. Cette décision relève d’un nouveau directeur général qui tente de redonner du lustre à Intel », a indiqué M. Kinahan ajoutant que ces nouvelles usines arrivaient « à un moment de pénurie mondiale de puces », même si elles n’entreront en fonction qu’en 2024.
Le marché digérait aussi un indicateur décevant. Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont subi une baisse surprise en février (-1,1%) marqué par une vague d’intempéries.
L’action GameStop dégringolait de plus de 18% à 147 dollars. La chaîne de magasins de jeux vidéo GameStop, sur des montagnes russes en Bourse depuis le début de l’année, a dévoilé mardi des revenus inférieurs aux attentes.
Les rendements sur les bons du Trésor à dix ans, qui influencent les crédits aux entreprises et immobiliers, progressaient légèrement à 1,64% contre 1,62% la veille.
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