Toutes vos actions sur le Web laissent des traces qui sont collectées et monétisées. Les sites web n’hésitent pas à tenter d’en apprendre plus sur vous pour cibler les publicités, tandis que des hackers volent des bases de données entières, souvent avec des informations sensibles comme des mots de passe, et les revendent sur le dark web. Heureusement, il existe des outils pour améliorer sa sécurité et protéger sa vie privée.
Dans notre société de l’information, les données personnelles sont devenues l’objet de toutes les convoitises. Les différents acteurs du Web n’hésitent pas à collecter toutes les informations possibles vous concernant, certains légalement et avec votre consentement, d’autres par des moyens détournés ou même le vol.
La navigation sur le Web laisse des traces, même sans créer de compte sur les sites que vous visitez. Les internautes sont pistés grâce à des cookies, de petits fichiers qui permettent aux sites de stocker des informations, ainsi que par leur adresse IP. Toutefois, la création d’un compte représente une véritable mine d’or pour les géants du Web, qui peuvent alors suivre votre navigation à travers tous les sites qui utilisent leurs outils. Une extension baptisée Big Tech Detective affiche pour chaque site visité s’il charge du contenu depuis Facebook, Google, Microsoft et Amazon. Au final, rares sont ceux qui ne font pas appel à ces entreprises pour les publicités ou l’analyse des visites.
Grâce à ces données, il est possible de dresser un profil de l’internaute et d’en inférer des informations personnelles. Les smartphones sont certainement les pires coupables lorsqu’il s’agit de la collecte d’informations. Une récente étude a montré que la simple géolocalisation suffit à deviner l’état de santé, la situation socio-économique, l’ethnicité et la religion. Certains estiment que la masse d’informations collectées par les sites comme Google ou Facebook pourrait valoir entre 5 et 20 dollars par mois.
Vos données vendues sur le dark web
Concernant les données obtenues illégalement, il est paradoxalement plus facile d’estimer le prix car ces informations se revendent sur le dark web. D’après l’index des prix publié par le spécialiste PrivacyAffairs, un compte piraté peut se revendre jusqu’à 65 dollars pour Facebook ou même 80 dollars pour Gmail.
Le site indique également que les listes d’adresses e-mail se vendent aux alentours de 10 dollars, la taille variant selon le pays. Le prix est le même pour 380.000 adresses venant d’Autriche ou 4,78 millions d’adresses du Mexique. Une base de données a été récemment publiée sur le dark web, contenant les données personnelles et médicales de près de 500.000 Français. Elle a été publiée gratuitement, mais certains estiment qu’elle aurait pu se vendre entre 2.000 et 3.000 euros.
Surfshark explique le fonctionnement de son VPN. © Surfshark
Surfshark propose des outils pour protéger sa vie privée
L’un des moyens de se protéger est avec un VPN comme Surfshark. Votre connexion est alors chiffrée et toutes les données échangées passent par leurs serveurs. Les sites que vous visitez ne voient plus que l’adresse IP du VPN et ne peuvent donc plus vous pister par ce moyen. Même votre fournisseur d’accès ne peut plus suivre votre navigation.
Surfshark propose également deux autres services. « Surfshark Search » est un moteur de recherche qui, contrairement à Google qui collecte toutes les recherches que vous effectuez, n’enregistre aucune donnée pour respecter votre vie privée et n’affiche aucune publicité. « Surfshark Alert » surveille les fuites de données en ligne. Vous êtes prévenu si votre adresse e-mail est incluse dans une des bases de données exposées. De plus, si vous avez utilisé le même mot de passe pour votre compte Surfshark, le service vous oblige à le changer pour préserver la sécurité de vos données.
Article réalisé en collaboration avec les équipes de Surfshark.
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