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Le 1er février 2021, les promesses de transition démocratique pour la Birmanie volent en éclats. Les militaires réalisent le quatrième coup d’Etat de l’histoire du pays depuis son indépendance en 1948. Le chef des forces armées conteste les résultats des élections législatives de 2020, remportées, comme les précédentes, par la Ligue nationale pour la démocratie (LND), dirigée par Aung San Suu Kyi. Un nouveau camouflet pour la junte militaire, qui décide d’imposer l’état d’urgence dans le pays et d’emprisonner ses opposants politiques, le Prix Nobel de la paix en priorité. La Birmanie renoue alors avec un cycle morbide d’espérances démocratiques broyées par l’armée.
Mais un mouvement de désobéissance civile se met en place. Plusieurs centaines de milliers de manifestants défilent dans les grandes villes birmanes pour rejeter ce coup d’Etat et demander la libération de « Mère Suu ». Des manifestations réprimées brutalement par l’armée. Alors, pourquoi l’armée, qui détenait une partie du pouvoir politique, a-t-elle décidé de mettre fin à l’apaisement des dernières années ? Le parti d’Aung San Suu Kyi réussira-t-il à négocier avec la junte pour faire revenir le calme ?
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