L’Allemagne a décidé de classer à partir de lundi soir le département français de la Moselle en zone à risque maximal en raison de la circulation de variants du coronavirus, ce qui va se traduire par un durcissement des contrôles à la frontière, rapporte la radio France Bleu Lorraine, samedi 27 février. Avec 60 % de cas de variant sud-africain, plus contagieux et potentiellement plus résistant aux vaccins, ce chiffre inquiète à Paris comme à Berlin.
Jean Rottner, président de la région Grand-Est, a confirmé dimanche sur Franceinfo que Berlin avait informé Paris de son intention, tout en précisant que d’intenses négociations se poursuivaient pour trouver une solution pour les travailleurs frontaliers. Cette mesure, qui s’applique aussi au Tyrol autrichien et à la République tchèque, pourrait entraîner la fermeture de la frontière pour les 16 000 travailleurs français qui se rendent chaque jour en Allemagne s’ils ne présentent pas un test PCR négatif de moins de vingt-quatre heures.
Décision « unilatérale » et « brutale »
Déplorant une décision « unilatérale » et « brutale », l’ancien médecin urgentiste a notamment émis le souhait que des solutions alternatives au test PCR soient acceptées par les autorités de Berlin, comme les tests antigéniques ou les tests salivaires qui ne sont pas validés pour le moment en Allemagne. « Nous ne souhaitons pas nous retrouver dans la situation de la Tchéquie et de l’Autriche, dont les frontières ont été fermées de manière physique », a souligné Jean Rottner.
Le premier ministre français, Jean Castex, a annoncé jeudi que la Moselle faisait partie des 20 départements placés sous surveillance, présentant un taux d’incidence de 315,2 cas pour 100 000 habitants, un taux bien supérieur aux neuf autres départements du Grand-Est.
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