Le 28 janvier dernier, Tabitha Nazir Gill, une infirmière chrétienne travaillant dans une maternité de Karachi, a été frappée par des collègues qui l’accusaient d’avoir proféré des propos blasphématoires, dans un pays où l’islam est la religion d’État. Les images de l’agression ont été largement partagées, après que ses agresseurs ont convaincu la police de retenir contre elle l’accusation de blasphème, passible de la peine de mort. Un incident qui montre comment les lois antiblasphème sont manipulées et incitent à la violence contre les minorités au Pakistan.