La Bourse de Paris campait à l’équilibre (+0,07%) mercredi à mi-séance (+0,06%) en attendant les chiffres de l’inflation aux Etats-Unis.
Après une ouverture au-dessus des 5.700 points, l’indice parisien a ralenti, soufflant après quatre séances consécutives dans le vert. Vers 11H10 GMT, le CAC 40 grappillait 4,09 points à 5.695,63 points au lendemain d’une petite progression de 0,10%.
« Certains s’interrogent sur les niveaux de valorisation, d’autant que les variants de la Covid-19 font peser des risques sur la reprise et que les anticipations d’inflation sont au plus haut depuis 2013 aux Etats-Unis », souligne Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.
Les chiffres de l’inflation sont attendus dans l’après-midi aux Etats-Unis, où le discours du président de la banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell, sur le marché du travail sera particulièrement surveillé.
« A ce stade, l’inflation devrait rester sage, attendue en progression de 1,5% sur un an », anticipent les experts d’Aurel BGC.
Pour faire face au risque que la croissance américaine soit entravée par la Covid-19, les démocrates veulent faire passer un plan de relance de 1.900 milliards de dollars. Celui-ci est actuellement débattu au Congrès.
Les investisseurs se demandent si cette aide d’envergure ne risque pas d’entraîner une surchauffe de l’économie, ce qui pourrait créer de l’inflation et peser sur le dollar.
« Les stratégistes craignent que la thématique de la reflation qui a fait remonter le rendement des bons du Trésor américain ne finisse par affecter les actions après avoir porté des secteurs cycliques comme les banques et l’automobile », indique M. Pichard.
En Allemagne, l’inflation s’est établie en janvier à 1,0% sur un an, à son plus haut niveau depuis mars 2020, les prix à la consommation ayant augmenté en janvier, pour la première fois depuis juin.
En Chine, l’indice de l’évolution des prix à la consommation est repassé en territoire négatif en janvier, laissant entrevoir un affaiblissement de la demande intérieure.
La finance exulte
Le titre Société Générale prenait 3,44% à 18,04 euros, les investisseurs retenant des résultats dépassant les attentes sur le quatrième trimestre plutôt qu’une perte nette de 258 millions d’euros sur l’année.
L’action Natixis grimpait de 7,43% à 3,98 euros. Le groupe bancaire mutualiste BPCE prévoit de racheter pour presque 4 milliards d’euros le solde du capital de sa filiale cotée en vue de la retirer de la Bourse.
Le titre Amundi montait de 3,29% à 67,50 euros après l’annonce de l’arrivée en mai prochain de Valérie Baudson à la direction générale, qui va hériter d’un groupe ayant bien résisté malgré la crise. Il a signé des résultats records au quatrième trimestre tout en annonçant renouer avec son dividende.
Ubisoft déçoit
L’action perdait 6,50% à 78,28 euros, au lendemain de la présentation d’une activité pourtant « record » lors de son troisième trimestre achevé fin décembre, mais sans que l’éditeur français de jeux vidéo n’ait remonté ses objectifs de résultat opérationnel au niveau espéré par les investisseurs, ni rassurer ceux-ci sur les perspectives de l’exercice 2021/22.
Air Liquide peine à convaincre
Le titre s’étiolait de 0,91% à 136,25 euros malgré l’ l’annonce d’une hausse du bénéfice net et une amélioration de la marge opérationnelle du groupe, grâce à la contribution des activités dans la santé ainsi que dans plusieurs régions.
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