Le Royaume-Uni va demander lundi son adhésion à l’accord de libre-échange transpacifique – le partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP) –, a annoncé samedi 30 janvier la ministre au commerce international, Liz Truss, dans un communiqué. Les négociations entre Londres et les partenaires du CPTPP devraient commencer cette année.
Un an après le départ de Londres de l’Union européenne, « nous forgeons de nouveaux partenariats qui apporteront d’énormes avantages économiques au peuple du Royaume-Uni », a réagi le premier ministre britannique Boris Johnson.
« Postuler pour devenir le premier nouveau pays à rejoindre le CPTPP prouve notre ambition de faire des affaires dans les meilleures conditions avec nos amis et partenaires partout dans le monde et d’être un fervent champion du libre-échange mondial », a-t-il ajouté.
La création d’« emplois de qualité » mise en avant
L’adhésion au traité offrira « d’énormes occasions », a assuré de son côté Liz Truss, « cela signifiera des droits de douane plus bas pour les constructeurs automobiles et les producteurs de whisky et un meilleur accès pour nos excellents fournisseurs de services, créant des emplois de qualité et une plus grande prospérité pour les gens d’ici ».
Le CPTPP a été lancé en 2019 pour supprimer les barrières commerciales entre les onze pays qui le composent – dont l’Australie, le Canada, le Chili, le Japon, le Mexique et le Vietnam – et qui représentent près de 500 millions de consommateurs dans la région Asie-Pacifique. Son objectif est aussi de contrer l’influence économique croissante de la Chine. Ce partenariat transpacifique global et progressiste est la nouvelle version du pacte de libre-échange transpacifique (TPP) qui avait été abandonné par Donald Trump.
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