La Bourse de Paris a retrouvé de l’appétit pour le risque jeudi, rebondissant de 0,93% grâce à des indicateurs américains jugés positifs dans un marché nerveux en raison de complications dans les campagnes de vaccination.
L’indice phare CAC 40 a progressé de 50,90 points à 5.510,52 points au lendemain d’un recul de 1,16% et de la plus forte chute de Wall Street depuis octobre.
« Les chiffres hebdomadaires du chômage aux États-Unis ont été meilleurs qu’attendu et l’emploi a un fort impact sur les marchés boursiers », explique Lara Nguyen, gérante de portefeuilles à Fastea Capital, interrogée par l’AFP.
Si les inscriptions au chômage ont reculé plus qu’anticipé à 847.000 la semaine dernière, le nombre total de bénéficiaires d’une allocation a, lui, fortement augmenté.
Les ventes de maisons individuelles neuves aux États-Unis se sont redressées en décembre après leur baisse de novembre, mais ont progressé moins que prévu, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.
« Il y a eu plus d’éléments négatifs que positifs, mais comme il y a beaucoup de liquidités sur les marchés, dès qu’il y a une petite bonne nouvelle (…) le mouvement s’amplifie », observe Mme Nguyen, notant aussi que « la volatilité a progressé de 42% en une semaine ».
Selon l’experte, « cette nervosité n’est pas liée à un phénomène économique ou boursier, mais à la campagne de vaccination et aux doses de vaccins accessibles ».
Depuis le début de l’année, le marché est « tenu par le rythme des vaccinations », et « semble vouloir tenir » même en dépit des couacs concernant les campagnes de vaccination.
Le bras de fer entre le laboratoire britannique AstraZeneca et Bruxelles se poursuit, la Commission Européenne ayant demandé une inspection dans une usine en Belgique.
La chancelière Angela Merkel a convoqué pour lundi une réunion nationale au sommet des autorités allemandes et des fabricants de vaccins contre le Covid-19, au moment où les tensions sur la distributions des doses ne cessent d’enfler.
Le fabricant de composants électroniques STMicroelectronics, dont le bénéfice net a grimpé de 7,2% en 2020 a bondi de 4,13% à 33,03 euros.
Le groupe de restauration collective Elior, qui a publié un chiffre d’affaires en recul de près de 28% au premier trimestre de son exercice décalé 2020-2021, a dégringolé de 11,02% à 5,21 euros.
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