Publié le : 26/01/2021 – 09:08Modifié le : 26/01/2021 – 09:15
C’est un cri d’alerte qui commence à se faire entendre : de nombreux étudiants au bord de l’implosion suite à la crise sanitaire. Mais qu’en est-il de ceux qui ont déjà des troubles psychiques ? Jules, 25 ans, fait partie de ces personnes pour qui l’épidémie de Covid-19 est une double peine, voire triple si on ajoute à cela la stigmatisation de la société.
Malade et confiné, la double peine. Jules est de ces étudiants pour qui l’épidémie de Covid-19 représente un double défi : à 25 ans, cet étudiant en classe préparatoire à Grenoble doit gérer son trouble schizo-affectif dans une période où le malaise psychologique est croissant avec le confinement.
« Quand il y a des moments d’insécurité, cela peut déclencher certains de mes symptômes : des troubles hallucinatoires, des perceptions sensorielles décuplées », explique Jules. Son trouble peut s’expliquer par l’association de comportements inappropriés de l’humeur avec certains symptômes de la schizophrénie.
Ces phases de rupture psychologique portent un nom : la décompensation. Par le passé, Jules a été interné plusieurs fois en hôpital psychiatrique. Il a aussi suivi un traitement médicamenteux lourd. Aujourd’hui, il va mieux, mais avec la crise sanitaire ses vieux démons peuvent parfois resurgir.
« Ça m’énerve quand il peut passer sa journée à ne regarder que des séries, à être enfermé dans sa chambre ou à partir loin et à ne plus donner de nouvelles », explique Aude, sa mère. Une manière pour Jules de fuir un quotidien trop pesant, comme c’est le cas en ce moment avec une épidémie dont on ne voit pas vraiment la fin.
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