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Jean Alesi conteste tout conflit familial, dans l’affaire du pétard

Jean Alesi, qui sera jugé en correctionnelle en 2023 pour avoir fait exploser avec un gros pétard la fenêtre du bureau d’un ancien compagnon de sa soeur, conteste tout « conflit familial » avec ce dernier, selon son avocat.

Son avocat l’assure: « Ce n’est absolument pas un conflit familial ». Jean Alesi maintient sa thèse de la « mauvaise blague », dans l’affaire qui lui vaudra d’être jugé devant le tribunal correctionnel de Nîmes en 2023. Poursuivi pour avoir fait exploser avec un gros pétard la fenêtre du bureau d’un ancien compagnon de sa soeur, l’ancien pilote français de Formule 1 conteste tout litige au sein de la famille.

L’architecte dont la fenêtre du bureau a été endommagée « n’était pas son beau-frère » mais « un ancien petit ami de sa soeur » dont elle s’était séparée « sans conflit » depuis deux ans, a fait savoir Thibault de Montbrial, l’avocat de Jean Alesi. Il affirme aussi que l’ex-pilote et l’ancien petit ami étaient « en termes cordiaux et non conflictuels ».

Aux enquêteurs, lors de sa garde à vue, Jean Alesi avait expliqué avoir seulement voulu faire une « mauvaise blague » à l’architecte. Ce dernier a dit n’avoir « pas de soucis » à la suite de cet incident, mais a toutefois porté plainte pour la dégradation de sa fenêtre.

Avec son fils et un ami de celui-ci

Les faits se sont produits dimanche soir à Villeneuve-lès-Avignon (Gard), où réside l’ex-pilote de 57 ans. La police avait été appelée vers 22h00 par le voisinage, inquiété par le bruit d’une explosion. Grâce au numéro de plaque relevé par un voisin, les policiers avaient pu déterminer que le véhicule aperçu sur place avant de s’éloigner tous feux éteints appartenait à José Alesi, le frère de l’ex-pilote, qui a été interpellé.

Le lendemain, Jean Alesi s’était rendu au commissariat d’Avignon (Vaucluse), où il avait dédouané son frère, expliquant que c’est bien lui qui se trouvait à bord de la voiture, avec son fils et un ami de celui-ci, et qu’il avait lui-même « coincé un gros feu d’artifice acheté en Italie dans l’encadrement d’une fenêtre du cabinet d’architecte de son beau-frère », sans imaginer qu’il éclaterait, avait expliqué le vice-procureur de Nîmes, Antoine Wolff.

« Une impulsion puérile »

« Son fils n’est absolument pour rien dans ce qu’il a fait », a ajouté Me Thibault de Montbrial, soulignant que ni ce dernier ni son ami présent dans la voiture ne savaient ce que Jean Alesi allait faire quand il a demandé à son fils, qui conduisait, de s’arrêter.

Jean Alesi « a été surpris par la violence de l’explosion » et « ne pensait pas que cela allait faire exploser la vitre », a poursuivi l’avocat. « C’est une impulsion stupide, puérile et malvenue, mais dont il a eu l’idée tout seul et qu’il est seul à avoir exécutée », a-t-il aussi soutenu.

L’ancien pilote de Ferrari sera jugé « pour dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d’un conflit familial ». Son fils fera également face à la justice, pour complicité.

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